Depuis mon retour, je suis sorti régulièrement pour faire des courses. Chaque fois que je parcours la rue principale et commerçante de mon quartier, je vis cet émerveillement, devant la Thaïlande et les Thaïlandais d’abord, mais aussi devant la vie, l’être humain, la société, le monde… Et c’est cette vision des choses (telles qu’elles sont) – dont j’apprends de plus en plus à voir les bons côtés, et l’indicible beauté – qui m’émerveille chaque jour et dans laquelle je perçois une source inépuisable d’inspiration pour écrire. Ce microcosme, bouillonnant de vie en fin d’après-midi, est un reflet fidèle du macrocosme du monde que j’ai depuis quelques années renoncé à parcourir. Me faufilant d’un pas attentif, en veillant à ne pas me faire écraser, sur le bord de cette étroite rue sans trottoirs, mes yeux scrutent sans relâche l’environnement, et y découvrent chaque jours de nouveaux trésors cachés. Hier, j’ai trouvé à cinq minutes de chez moi une nouvelle boulangerie, NaNa Croissants, qui vend de délicieux pains comme j’adore, en particulier du pain aux noix et du pain aux olives. Plus besoin d’aller jusqu’au supermarché.

Le lundi, il y a le grand marché hebdomadaire où se presse une foule grouillante, et où l’on trouve tout ce dont on peut avoir besoin à très bas prix…

15 octobre 2014, Chiang Mai