L’enfer, c’est la causalité
Tout ce que nous faisons, ou ne faisons pas, est motivé par la causalité : créer des causes favorables pour le futur, pour un futur meilleur, pour obtenir ou éviter quelque chose dans le futur. La causalité est directement connectée au temps, à notre croyance au temps, qui devient une perception. Le futur pour lequel nous agissons, pour lequel nous nous efforçons de créer des causes, n’existe pas, mais produit cette impression, et ce besoin, de devenir. Et vivre dans le devenir est un stress permanent : créer des choses qui n’existent pas pour meubler ce futur illusoire.
Dans le présent, il n’y a pas de devenir, les choses sont, et il n’y a rien à changer. L’idée de changement appartient au temps, à la causalité, au devenir : créer les causes du changement, d’un avenir meilleur, changer le monde. C’est le processus collectif logique du Human Design* : améliorer les conditions de la société pour le futur. C’est ce que s’efforcent de faire la science et la technologie, construire un monde meilleur, mais en détruisant l’homme et la planète. Créer la paix, mais le devenir est une lutte constante, une guerre : comment pourrait-elle créer la paix ? La paix, c’est du devenir. L’arrêt du temps, l’arrêt de la lutte, de l’agitation, des efforts pour changer les choses, c’est l’arrêt du changement, du mouvement : c’est le silence et la tranquillité. La causalité et le temps s’arrêtent dans la contemplation sans intention et sans commentaire du moment présent. Toutes les choses sont parfaites telles qu’elles sont : rien à changer ou améliorer !
* Human Design : le Human Design est un système complexe de connaissance de soi qui fait appel d’une part aux dernières découvertes de la génétique et de la physique quantique et d’autre part aux anciens enseignements de l’astrologie, du Yi Jing, du système indien des chakras et de l’arbre de vie de la kabbale. Pour plus de détails : https://human-design-en-francais.simdif.com.
8 novembre 2015, Chiang Mai